Vivant et le CFA du BTP de la Vienne invitent tous les citoyens à se photographier avec un objet qu’ils apporteraient en 2050. Soit parce que cet objet leur semblerait utile au regard de l’évolution de la planète, soit parce qu’il pourrait avoir disparu d’ici 30 ans et qu’il semblerait important d’en garder une trace. Comme un souvenir du temps présent qu’on voudrait apporter avec soi dans le futur. Au CFA, une dizaine d’apprentis en CAP ont déjà relevé le défi.
En quoi suis-je acteur de l’histoire qui s’écrit ?
Le projet Mon objet pour 2050 est né l’hiver dernier d’un partenariat entre Vivant et le CFA du BTP de la Vienne autour d’un thème imposé: Les jeunes face à l’histoire. Plutôt que de regarder dans le rétro, les deux structures ont choisi d’inviter un groupe d’apprentis à analyser le présent pour mieux imaginer le futur. Et mesurer que ce dernier dépend directement des choix collectifs et individuels qui sont faits aujourd’hui. Nous vivons une période historique qui pourrait modifier irrémédiablement le visage de la planète et de l’humanité. Les questions de fond étaient bien celles-ci: quel futur est-ce que je souhaite pour moi, pour mes enfants et les autres êtres vivants ? Quel peut être l’impact des choix que je fais maintenant ? En quoi suis-je acteur de l’histoire qui s’écrit ? Lorsque nous avons lancé ce projet au début du mois de décembre 2019, nous étions loin d’imaginer qu’une pandémie viendrait nous bousculer si fortement, et accélérer les projections que nous faisions alors.
Fèves de cacao et réchauffement climatique
Ils sont donc dix apprentis, inscrits en 2ème année de CAP “peinture, application, revêtement” à s’être prêtés à l’exercice. Dans un premier temps, ils ont travaillé sur l’état du monde actuel et de celui à venir, en se questionnant sur le réchauffement climatique, l’effondrement de la biodiversité, l’alimentation, les déchets, l’intelligence artificielle et les technologies, la mobilité, les avancées médicales etc. Chaque apprenti a ensuite sélectionné un objet, soit parce qu’il lui paraissait utile pour (sur)vivre dans le futur, soit parce qu’il voulait garder une trace de quelque chose qui pourrait avoir disparu dans 30 ans.
C’est ainsi que Victoria a choisi d’apporter en 2050 une paire de bottes, pour alerter sur les inondations qui s’annoncent de plus en plus fréquentes et de plus en plus violentes. Luigi a quant à lui jeté son dévolu sur une tablette de chocolat, parce qu’il a découvert que le réchauffement climatique aura une incidence directe sur la culture des fèves de cacao, et que son petit bonheur gustatif pourrait devenir une denrée rare. Vanessa, grande collectionneuse de baguettes magiques, a choisi sa préférée pour pouvoir dans les décennies à venir se téléporter et ainsi se déplacer sans polluer…. Léo pour sa part a fait le choix d’une plante verte, son alliée dans le futur pour capter son CO2 et lui offrir un peu d’oxygène…
Vous aussi participez !
Les photos réalisées vont donner lieu à une exposition, installée tout d’abord au CFA, puis vouée à l’itinérance. Et ce que nous souhaiterions maintenant, c’est qu’un maximum de personnes y participe pour créer une grande fresque humaine. Alors vous, quel objet apporteriez-vous en 2050 ? Portraits, selfies, envoyez vos photos !
Nous ne donnons pas de contrainte de cadrage, de décor, ni de résolution d’image. Chacun fait en fonction du matériel qu’il a à disposition.
Nous vous demandons cependant de veiller à envoyer une photo décente, à ce que l’objet sélectionné ne soit pas obscène, n’incite pas à la violence, à la haine ou à la discrimination.
Accompagnez si possible votre photo d’une courte légende expliquant votre choix d’objet. Et envoyez-nous le tout à : contact@vivant-le-media.fr.
La rédaction de Vivant
Photo : Annabelle Avril