Alors que près de 80% des Français habitent en milieu urbain, le réchauffement climatique soulève une question centrale : comment rendre la ville vivable ? À l’Université de Poitiers, le laboratoire d’Écologie et Biologie des Interactions (EBI) mène un travail de recherche depuis novembre pour identifier les îlots de chaleur urbains (ICU).
Piloté par Sophie Beltran, directrice du département “biologie des organismes et des populations”, il engage aussi deux étudiant·es : Axel Jame et Charlotte Noisat. Le premier réalise une thèse sur les effets des ICU sur les organismes et le stress chronique qu’ils induisent ; la seconde est étudiante en Master EBI. Ensemble, ils élaborent une carte pour mettre en relief les ICU de Grand Poitiers, avant d’aller sur le terrain pour confirmer leurs hypothèses.
Au-delà de l’identification, ce travail de recherche a pour objectif d’évaluer l’impact des îlots de chaleur sur le vivant, et d’orienter les politiques publiques d’aménagement du territoire. Interview de Sophie Beltran.
Reportage et photos : Hildegard Leloué